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Ana Tavares : Le Phare de Résilience en Temps d’Incertitude

Dans une époque marquée par l’incertitude et l’individualisme, Ana Tavares s’est imposée comme un véritable phare de résilience et d’humanité. À travers son engagement exemplaire lors de la crise d’Eva Solutions Portugal, elle a incarné le courage, l’empathie et le sens du devoir. Un hommage à une femme qui, même dans l’adversité, a su illuminer le chemin des autres.

RÉFLEXIONS

5/15/20254 min temps de lecture

Dans une société de plus en plus individualiste, où la quête incessante du MOI semble régner en maître, surgit une personne qui marquera à jamais cette période sombre, tel un rayon de lumière dans la pénombre. Une personne que nous porterons dans nos cœurs, et pour qui, dans le futur, nous verserons des larmes en nous souvenant des souvenirs de ce temps troublé. Cette personne, c’est Ana Tavares, notre chère et dévouée Responsable des Ressources Humaines.

Bien qu’elle ait célébré son mariage au cours de cette période où nous naviguions tous dans des eaux non seulement incertaines, mais aussi inconnues, Ana s’est levée avec une détermination inébranlable. Elle est devenue non seulement le phare qui nous guide à travers les tempêtes, mais aussi la capitaine du navire qui transporte l’avenir de nos vies professionnelles.

Ana Tavares a renoncé à ses vacances de noces bien méritées pour se consacrer au processus de liquidation judiciaire d’Eva Solutions Portugal, un domaine qui lui était également inconnu. Avec une implication remarquable, elle s’est plongée dans les recherches et s’est toujours rendue disponible pour répondre à nos questions, souvent à des heures tardives.

À chaque réunion, Ana témoignait d’un profond souci de l’autre, évaluant notre état émotionnel à travers des questionnaires. L’incertitude était notre plus grande angoisse : nous ne savions pas si nous allions percevoir nos salaires, quand le processus prendrait fin, ou quand nous pourrions enfin résilier nos contrats pour nous inscrire à Pôle Emploi (IEFP) et accéder aux allocations chômage. Dans les yeux d’Ana, reflets de son âme, nous lisions les mêmes doutes que ceux qui nous rongeaient, mais aussi une volonté sincère de nous aider et de mener cette situation jusqu’au bout.

À chaque convocation pour une réunion, nous comptions les minutes et les secondes. Pour mieux organiser nos préoccupations, Ana nous envoyait des formulaires pour collecter nos questions. Pendant les réunions, elle répondait à chacune d’elles avec patience, et à la fin, elle envoyait un document détaillé expliquant chaque étape à suivre. Son travail, immense et méticuleux, était accompli avec amour et dévouement, malgré le fait que l’entreprise ne la récompenserait jamais à la hauteur de ses efforts.

L’intérêt d’Ana allait bien au-delà des chiffres ou des résultats. Elle aimait son métier, mais surtout, elle aimait les gens. Même face à des attitudes déplacées ou à l’ingratitude — fruits du désespoir et du stress accumulé — Ana ne répondait jamais avec dureté. Elle rappelait simplement, avec calme, l’importance des bonnes manières. Et elle faisait tout cela sans jamais laisser paraître qu’elle nous rendait un service, même si elle n’avait rien à y gagner personnellement. Quelle grandeur d’âme ! Ana, tout comme la mère de Samuel décrite dans le Livre Sacré, nous a montré le vrai sens de l’humanité.

Au cœur de la tempête, au milieu des eaux agitées, elle nous a menés avec assurance vers un port sûr. Par des mots doux, elle apaisait nos angoisses et nous montrait qu’au milieu du chaos, il était encore possible de trouver l’équilibre. Son courage fut tel qu’il a même touché l’administrateur désigné pour gérer la procédure de liquidation, l’inspirant à agir avec la même rapidité et la même empathie.

Cet administrateur, porté par l’énergie pure et noble qu’Ana dégageait, a accéléré la procédure, résiliant rapidement nos contrats et nous assurant un accès rapide aux allocations chômage. Il ne s’est pas contenté de gérer le dossier à distance ; il s’est déplacé lui-même au bureau, remettant en main propre les documents nécessaires et expliquant les prochaines étapes pour réclamer nos droits.

Ana Tavares n’a pas été seulement une responsable. Elle a été une ancre, une gardienne, une véritable source d’inspiration. Au milieu de l’adversité, elle nous a prouvé que la force d’un cœur humain peut transformer la réalité — et nous rappeler que, même dans les nuits les plus sombres, il y a de la lumière.

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-Did de st Vigor-

Échos des Lecteurs

<< Être digne ou ne plus être

Je me souviens des années 60, juste après la guerre. Il y avait ces baraquements construits à la va-vite pour reloger les plus pauvres. On y survivait, oui, mais on y vivait bien aussi.

Nos oncles, nos tantes, nos grands-mères, nos copains d’école… tous y posaient leur sac ou leur cartable à la fin de la journée.

Il n’y avait ni téléviseur, ni téléphone, juste la TSF. Mais ici, on savait qui portait le maillot jaune du Tour de France. C’est vrai, on disait des grossièretés, on se disputait, on picolait parfois… Moi, je n’étais pas vraiment "d’ici", j’étais d’à côté, mais je m’y sentais bien. Parce qu’ici, il y avait quelque chose de précieux : le respect de l’autre.

Même mon père, pourtant dur et toujours sérieux, s’y sentait bien. Ma mère, elle, était heureuse de rendre visite à ma grand-mère. Elle se sentait chez elle aussi. Elle remettait du charbon dans la vieille chaudière, elle passait un coup de balai, pour que tout soit un peu plus digne. Tiens, voilà ce mot. Digne.

Aujourd’hui, tout a été rasé. À la place, il y a de vraies maisons, avec de belles clôtures. Mais ici… on ne se parle plus. À peine si on se salue. On ne regarde plus la télévision ensemble. On se connecte. On a des milliers "d’amis".

Mais est-ce qu’on est encore dignes, ici ?
Je ne sais plus.
Peut-être qu’un jour, on ne saura même plus ce que ce mot veut dire.